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Pierre BÉRÉGOVOY

Un homme d’État intègre qui ne cadrait pas au sein du Gouvernement corrompu de François MITTERRAND

Alors que la France renoue avec l’ère mitterrandienne et idéalise un président aux  multiples facettes, la mémoire collective tend à effacer la dureté et l’affairisme de cette période qui se sera conclue pour Pierre Bérégovoy, ancien Premier ministre, par une mort « mystérieuse », un 1er mai 1993, sur le bord d’un canal de la Nièvre.

La vie de P. Bérégovoy, « Béré » pour les familiers, aura été une véritable success story, telle que la République les aime. Fils d’un immigrant ukrainien, obligé de travailler très tôt en raison de la maladie de son père, ses diplômes se limiteront à un certificat d’étude et un CAP d’ajusteur et de dessin industriel. Ceci ne l’empêchera pas d’occuper des postes et des fonctions de premier plan : secrétaire général de l’Élysée, ministre des affaires sociales, puis trois fois ministre de l’économie et des finances, sous trois gouvernements différents, avant de devenir Premier ministre.

Ses origines modestes, sa réussite construite sur la volonté, et aussi sa probité, son désintéressement en auront fait un homme à abattre. Le recours imprudent à un prêt immobilier sans intérêt auprès de Roger Patrice PELAT, l’ami et homme de l’ombre du président de la République, signera sa perte.

Le déchaînement médiatique orchestré à son encontre amènera François MITTERRAND à prononcer, lors de l’éloge funèbre, ces phrases devenues célèbres : « Toutes les explications du monde ne justifieront pas que l’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme et finalement sa vie au prix d’un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d’entre nous ».

Reste le mystère. Le décès de P. Bérégovoy intervient à la veille du procès pour délit d’initié dans l’acquisition de Triangle par Péchiney, dans une décennie où l’affairisme est roi. Les profits, dans cette opération, étaient passés par certains des circuits financiers de Thomson (Socofinance). Libéré des contraintes du pouvoir, il aurait pu témoigner devant la justice sur un certain nombre de dossiers, dont celui-ci.

Certes, on disait l’ancien Premier ministre profondément déprimé, et affecté par le cumul de l’importante défaite aux élections législatives de mars et de la polémique sur le prêt de M. Pelat. D’accord, deux mois avant, au moment de son départ de Matignon, il n’était pas bien. Mais il avait remporté les élections législatives dans sa ville de Nevers, et tous ses proches attestent qu’il avait des projets, qu’il allait mieux.

Plus troublant, on relate que des témoins auraient entendu deux coups de feu. Aucun mot d’adieu n’a été trouvé, alors que Pierre Bérégovoy était très proche de sa famille, qui a réfuté la thèse du suicide. Son carnet, sur lequel il notait tout, a disparu alors qu’il l’avait dans sa poche une demi-heure avant sa mort. A-t-on voulu effacer la trace du dernier rendez-vous? On voit aussi, sur l’unique photo du mort, sur le brancard, que l’orifice au sommet du crâne n’est pas très grand, et ne ressemble pas à la trace que laisse, dans la majorité des cas, un 357 Magnum, l’arme de service de son garde du corps, que Béré est censé avoir subtilisée dans une boîte à gants. Aucune expertise balistique n’a été effectuée, et la famille a toujours réclamé en vain le rapport d’autopsie. En fait, il n’y a pas eu d’enquête. Sous la pression politique, en un quart d’heure, une vérité officielle s’est imposée, celle du suicide d’un homme désespéré.

Un suicide de plus à la longue liste des disparitions tragiques d’alors, celui de René Lucet, directeur de la Sécurité sociale (retrouvé mort «suicidé» avec deux balles dans la tête le 4 mars 1982), de François de Grossouvre (ancien conseiller du Président, retrouvé mort le 7 avril 1994, avec une balle dans la tête, au Palais de l’Élysée), ou de Pierre-Yves Guézou (responsable des écoutes téléphoniques de l’Élysée, retrouvé pendu à son domicile, le 12 décembre 1994).

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André SANCHEZ – BCS Finance et AICE

Le 12.01.1996, le Notaire Pierre MOTTU a rédigé les conventions 2e version en faveur de FERRAYÉ par BCS Finances de André SANCHEZ, signées par les associés et mandataires de Joseph FERRAYÉ.
Pièce 098 – Convention 2e version REBOURS-HOBEICH-GEBRANE – BCS

C’était alors par BCS Finance que devaient transiter les fonds de plus de 100 milliards de dollars du group B composé de GEBRANE – HOBEICH et REBOURS.

Dans le faux dans les titres établi à la même date par Pierre MOTTU, à l’insu de Joseph FERRAYÉ, BCS Finance n’apparaît plus et la signature de FERRAYÉ est un faux !

Pièce 095 – Convention 2e version REBOURS-HOBEICH-GEBRANE – FAUX

La transcription de la cassette d’André SANCHEZ pièce 156 – page 1 « Ils manipulaient les comptes », démontre qu’il avait découvert le trafic des escrocs et n’était pas d’accord avec eux. Pierre MOTTU – Mark BRUPPACHER – Marc BONNANT et Dominique WARLUZEL, menaient le bal avec la complicité des procureurs Bernard BERTOSSA et Laurent KASPER-ANSERMET Voir appendice 11 – particulièrement point 4 i.

Pièce 156 – Transcription de la cassette SANCHEZ retrouvée après son assassinat

On sait qu’André SANCHEZ a été retrouvé à proximité de sa voiture incendiée, arrosé d’essence, qu’il ne s’agissait pas d’un accident, que la porte arrière était restée ouverte etc. Malgré cela, le juge d’instruction vaudois Jean-Marie RUEDE, après avoir eu connaissance de la cassette et des pièces retrouvées au domicile de SANCHEZ, a imposé la thèse du « suicide » et a interdit l’enquête sur l’aspect assassinat et financier du crime !

Cette transcription de cassette révèle qu’un juge d’instruction vaudois avait été averti à plusieurs reprises par SANCHEZ, que des manipulations financières et des escroqueries étaient commises. Pourtant, aucun juge d’instruction vaudois n’a ouvert une quelconque enquête. Tout porte à croire que c’était déjà le « juge » d’instruction Jean-Marie RUEDE qui avait été le destinataire de ces dénonciations.

Ce « juge » est dénoncé dans 22 cas par l’association de défense des Victimes de la Justice Appel au Peuple, où il est accusé pour les crimes suivants : abus de pouvoir, faussaire, menteur, déni de justice, entrave à l’action pénale, forte présomption de corruption. Jean-Marie RUEDE est en outre président du KIWANIS Club de Morges. Il est Franc-maçon et ami des avocats notoirement connus… Thierry DE HALLER, Paul MARVILLE.

Par son comportement irresponsable envers les Citoyens Vaudois (Jean-Marie RUEDE a engagé la responsabilité de l’État), le juge d’instruction vaudois Jean-Marie RUEDE a démontré qu’il est complice de l’assassinat de SANCHEZ et du détournement des sommes colossales liées à l’escroquerie des royalties sur les brevets FERRAYÉ.

Le juge d’instruction a fait saisir tous les documents dans les locaux de SANCHEZ. De ces documents ressortaient clairement un crime d’escroquerie (crime poursuivi d’office) que le juge n’a pas voulu traiter ou plus concrètement à étouffé ! Ces saisies qui n’ont eu aucune suite, démontrent que RUEDE a voulu faire disparaître toutes les pièces compromettantes qui pouvaient faire démasquer le complot et ses auteurs dans lesquels on retrouve l’avocat de Morges Jean-Emmanuel ROSSEL et André CLERC de Fribourg.

Les rapports de police ont conclu au suicide en n’excluant pas l’intervention étrangère. Cette thèse est difficile à partager à la lecture des deux rapports de la police de sûreté vaudoise :
Pièce 157 – Rapport 1
Pièce 158 – Rapport 2

Ces rapports sont curieux à plus d’un titre. Tout d’abord le rapport BURDET trouvé dans le dossier de la justice GE :

Aucune entête et non daté… aucune signature des témoins… quant aux incohérences, elles sont tellement grosses que ça en devient ridicule ! Ex. : SANCHEZ aurait craqué lui-même l’allumette pour se mettre le feu, ses habits étaient complètement brûlés, lui-même était rôti particulièrement aux parties génitales, mais il n’a pas lâché la boîte d’allumettes puisqu’elle a été retrouvée à ses côtés loin de la voiture et intacte… L’homme et ses habits ont brûlé, pas la boîte d’allumettes qu’il tenait…  Peut-on prendre les gens à ce point-là pour des imbéciles ???

Une enquête sur les causes réelles de cet assassinat pourrait faire rouvrir l’affaire des fonds en déshérence, dans laquelle la Suisse a été HUMILIEE avec la complicité de Flavio COTTI, alors Conseiller Fédéral. En page 2 de la transcription de la cassette enregistrée par SANCHEZ, celui-ci parle d’un dossier « SCHWARZ OCTAVE PEREZ, il(s) se livre(nt) à des manipulations informatiques par le biais de HIDDEN au niveau national, voir international sur des comptes en déshérences… Alors M. VENEAU s’appuie sur toutes ses relations américaines et un réseau, paraît-il officiel de l’Administration fédérale… ». (S’agit-il du réseau COTTICALMY-REYBERTOSSAGUT – OSPEL) ?

Comme on le voit en page 4, de la transcription, ces documents prouvaient « la falsification des pièces, des mauvaises signatures etc. et que la BCV BANQUE CANTONALE VAUDOISE avait la totalité des éléments ». La BCV devait-elle seulement recevoir les commissions de SANCHEZ ou était-elle impliquée aussi ? Des sociétés liées au blanchiment des royalties FERRAYÉ dans lesquelles des membres du conseil d’administration de la BCV sont impliqués, semblent laisser croire à la deuxième solution.

Cette cassette (transcription) (pages 4 – 5) démontre également que Dave ROWE (surnom de Patrick DAWSON) Appendice 17, à l’instar d’autres commanditaires du meurtre et du complot, VENEAU, PAULI et DROP, DI CARA, Henri HIDDEN (Hydn ?), BORGNAZ, Sté Jacques… Gérald Bankers Trust (Bankers Trust SA à Genève radiée en 2000…), etc., étaient menacés d’être dénoncés pour les malversations qu’ils opéraient. Que SANCHEZ savait que DAVE ROWE avait l’habitude de faire des détournements électroniques de fonds, qu’ils avaient menacé SANCHEZ de ne pas se laisser faire s’il agissait contre leurs intérêts… .

André SANCHEZ fait également référence à la Société « AICE sur laquelle les royalties auraient bien été destinés »… Le Registre du Commerce de Fribourg fait mention d’une Société nommée AICE SA, en liquidation, au nom de SANCHEZ André, de France, à Morges… Quel était son rôle et pourquoi la magistrature vaudoise n’a-t-elle pas enquêté ?


Quand SANCHEZ cite VENOT, il s’agit en fait de Michel VENEAU, collaborateur de Daniel LEVAVASSEUR qui agissait sous les ordres de Pierre MOTTU, Éric de la HAYE ST-HILAIRE et Mark BRUPPACHER. Michel VENEAU, d’un tempérament dangereux, a été accusé plusieurs fois de meurtre…

En septembre 2001, suite à la parution d’un article dans LE MATIN paru le 24.07.1991 et après avoir rencontré le journaliste, Joseph FERRAYÉ a contacté l’Inspecteur vaudois Marcel COQUERAND pour l’informer de ses liens avec SANCHEZ et qu’il était prêt à témoigner et présenter les conventions signées entre eux.

COQUERAND a confirmé qu’il détenait déjà tous les renseignements concernant Joseph FERRAYÉ et que s’ils ne l’ont pas appelé, c’est qu’ils n’avaient pas besoin de lui … !

Joseph FERRAYÉ a également appelé le juge d’instruction Jean-Marie RUEDE, qui a répondu dans le même sens. Comportement pour le moins surprenant de la part d’un juge d’instruction, dans une affaire dans laquelle il y a d’une part la mort d’un homme et d’autre part, le détournement de milliards de dollars.

Seule la corruption de ces deux fonctionnaires, peut justifier un tel comportement.